Un petit air d’Eisenstein…

Chroniques des incommensurables riens (2)

A Och, errer des heures dans le bazar et la fête foraine permanente et regarder les gens comme s’ils sortaient d’un film d’Eisenstein.

Observer les joueurs d’échecs en pensant à Stefan Zweig et se demander lequel des deux joueurs qui s’affrontent devant moi est monsieur B., lequel est Mirko Czentovic; et puis se dire que le monde n’est sans doute pas aussi manichéen…

Peser ce qu’il y a encore de délicatement soviétique dans le spectacle des manèges colorés et des gens qui passent. En extraire le rouge. Par dérision (?)