Dans la plaine de Bagan

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Dans la plaine centrale de la Birmanie, sur la rive gauche de l’Irrawaddi s’étend un vaste site archéologique de 50 km2 où l’on a recensé rien moins que 2834 pagodes, temples et stupas. Ici se trouvait autrefois la capitale du royaume de Pagan, le premier empire Birman.

Nous sommes arrivés à 5 heures du matin, après une nuit blanche passée dans un bus bringueballant. Nous avons déposé nos sacs à l’hôtel et aussitôt loué des vélos antiques (dont un Renault sans frein avant) et nous sommes partis tous quatre dans la nuit, avec pour seule lumière ma lampe frontale. 6,5 kilomètres jusqu’à un monticule, pompeusement nommé colline, pour assister au lever du soleil (et à l’envol des montgolfières) sur la plaine de Bagan. Il y avait bien quelques touristes, mais rien d’insupportable.

Célia, Chloé et Vincent.

Le site est si étendu qu’on ne se rend pas compte de l’affluence, et, pour peu qu’on sorte des sentiers battus, on se retrouve assez souvent seul. Nous nous sommes promenés de temple en temple sur des sentiers poussiéreux jusqu’à 15 heures, et nous avons recommencé le lendemain, en scooter électrique cette fois, jusqu’au coucher du soleil.

Bagan présente un étonnant contraste entre l’architecture élaborée des temples anciens et les Bouddhas kitsches, plus récents, représentations naïves, parfois presque enfantines.

Ici comme dans tous les temples en Birmanie, l’argent est omniprésent. Chaque prière s’accompagne d’un don; les billets emplissent de vastes urnes transparentes.

Les allées qui mènent aux temples sont souvent encombrées d’échoppes.

Échoppe de marionnettes

Belle occasion pour nous d’embrasser au regard l’ensemble de la société Birmane.

Puis Chloé et Vincent ont mis le cap à l’ouest, vers la mer; Célia et moi sommes partis à l’est, vers les montagnes.

Pas de commentaire…

Voilà un mois et demi que ma fille Chloé voyageait avec nous. Moment simplement magique.

Nous nous retrouverons plus loin, en Thaïlande…

Une réflexion sur « Dans la plaine de Bagan »

  1. Compte tenu de ce qui se passe à l’éducation nationale,Alain,tu peux te recycler comme photographe « portraitiste »tu seras davantage reconnu!

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