Bien des pays étaient sur notre feuille de route et nous n’y sommes pas allés ; l’Islande n’y était pas et nous y sommes. La pandémie a changé la donne, alors nous jouons notre nouvelle main du mieux possible: l’Islande est un joker dans notre jeu. Sans doute parce que c’est sur cette terre âpre de feu et de glace qu’en 2016 tout a vraiment commencé, je veux dire notre envie d’avoir du temps, notre envie de partir.
En ce mois d’août-là, nous n’avions eu que quinze petits jours, juste le temps de faire une des plus belles randonnées du monde, au pas de course, de voir quelques magnifiques cascades, des macareux, des phoques, des baleines et de tomber en panne au milieu de nulle part. Mais l’Islande nous avait éblouis. La preuve d’ailleurs, c’est que la photographie qui sert de bandeau à notre blog et à la page Facebook Transhumances est un de ces tableaux magiques comme seul ce pays peut en offrir: les montagnes et les glaciers au-dessus du lac Aftavatn. Il avait fallu deux jours et demi de marche pour arriver là, dans cette merveille peuplée d’Elfes et de Trolls de lave, au milieu des fumeroles et des lacs de boue bouillonnants. Nous nous étions jurés de revenir.
Nous y sommes. Et nous allons rester le plus longtemps possible, c’est à dire tout un été. Tout un été dehors!
Tout à l’heure, nous avons marché une petite dizaine de kilomètres, le temps de voir quelques oiseaux, des lupins, et la mer…
Après l’Islande? Nous ne savons pas. Les choses changent trop vite pour faire des projets à long terme. Nous verrons le moment venu, en fonction des cartes dont nous disposerons à ce moment-là.