
Nous avons aimé la paix de Patagonie.
Paix des fjords et des steppes.


Paix des glaciers dont les langues bleues viennent boire l’eau des océans…

Paix des hautes tours de pierre. Paix des lacs et des lagunes aux eaux d’un inimaginable bleu.



Paix des troupeaux de guanacos. Paix des renards qui venaient nous visiter le soir. Paix des oiseaux, des dauphins et des baleines.




Nous avons aimé le silence et la solitude. Des jours entiers parfois sans voir personne.

Nous avons aimé la furie de Patagonie, le vent fou qui tournoie, qui crie, qui arrache la terre à la terre, qui arrache l’eau à la mer et aux lacs et vous les jette à la figure comme des gifles cinglantes.

Nous avons aimé la lumière.
Le bleu.

Oui, nous avons aimé la Patagonie. Un peu plus de deux mois, c’était bien le minimum pour tenter d’embrasser un peu cet immense territoire, pour en goûter la force, pour entrer en résonnance avec lui.

Nos derniers jours en Patagonie, ce furent les lacs, les icebergs et les hautes tours de Torres del Paine, qui valent bien leur légende.




Ce furent de vastes troupeaux de Guanacos et de chevaux.




Et un test PCR à Puerto Natales (feliz cumpleaños, Célia!)

3 jours de mer agitée à travers les fjords embrumés et pluvieux.

La Ruta 7 à nouveau jusqu’à Chile Chico où nous avons traversé l’incroyable lac du Général Carrera après en avoir suivi les rives durant des kilomètres, sur des corniches vertigineuses.



Et un nouveau test PCR à Coyhaique…
La Ruta 7 toujours.
La forêt pluviale.




Les hautes glaces bleues du glacier Ventisquero Colgante…



La Ruta 7 encore jusqu’à la Junta où nous sommes officiellement sortis de Patagonie pour entrer dans la région des Lacs.
La Patagonie laissera des traces en nous, des traces profondes et changeantes, au même titre que le Kirghizistan, le Népal ou l’Islande, ces trois autres pays où nous avons été dehors presque en permanence..
